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Noémie, sa maman, se bat avec la justice pour obtenir un Accompagnant d’Elèves en Situation de Handicap (AESH) pour sa fille, Louane, reconnue handicapée à plus de 80% et scolarisée à l’école maternelle Saint-Exupéry (Sablé-sur-Sarthe).

Reconnue handicapée à 80 % et plus, Louane souffre d’une atrophie de la main et d’un pied qui l’empêchent de faire certaines tâches du quotidien. Sa maman avait entrepris en janvier dernier une procédure judiciaire pour permettre à Louane d’obtenir un AESH.

Mercredi 25 mai, le tribunal du Mans devait rendre son délibéré. La décision a été reportée au 6 juillet, au grand désarroi de sa maman. : « Ils ne feront jamais rien pour ma fille. Le dossier est pourtant complet ».

De son côté, la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH), dans son rapport adressé au juge, a estimé que « l’état de l’enfant n’exige pas le recours à des soins spécifiques, que l’enfant ne présente pas une difficulté absolue pour la réalisation d’une activité et qu’elle ne nécessite pas d’aide humaine sur le temps scolaire. »

Malgré ce rapport très clair et circonstancié, la juge n’a pas souhaité prendre de décision définitive, se donnant le temps de la réflexion. La maman de Louane ne comprend pas.

« Elle fait beaucoup d’efforts et emploie des stratégies de compensation de son handicap mais nécessite parfois la présence d’un adulte pour la soulager », renferme le même rapport de la CDAPH. « C’est un vrai paradoxe. D’un côté, on dit qu’elle n’a pas besoin d’aide et d’un autre, on peut lire qu’elle peut être soulagée… » s’interroge-t-elle.

Par dépit, elle a même proposé de renoncer à l’Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé (AAEH) pour pouvoir bénéficier d’un accompagnant à l’école.

Crédit photo et interview : Ouest-France.

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